Malgré l'incertitude économique, les entreprises canadiennes ont augmenté leur recours aux programmes d'encouragement des employés au cours des deux dernières années, selon une étude de Berkeley Payment Solutions. Mais le problème est que de nombreux employeurs ne savent pas si ces programmes incitatifs sont réellement motivants pour tous les groupes d'âge au sein de leur organisation.
L'Enquête canadienne sur les tendances en matière d'incitatifs de 2012 a révélé une augmentation constante d'une année à l'autre du nombre d'organisations utilisant des incitatifs pour les programmes destinés aux employés : une augmentation de 46 % par rapport à 2010 et une augmentation de 21 % par rapport à 2011.
Parmi ces efforts incitatifs figurent des programmes de vente et de canaux (38 %), des programmes de marketing (37 %), des recommandations pour de nouveaux clients ou employés (34 %), des concours et des loteries (28 %), des programmes de fidélisation et d'appréciation de la clientèle (27 %) et des programmes de fidélisation de la clientèle (14 %).
« Notre recherche montre que l'augmentation de la motivation des employés demeure une priorité absolue de la direction au cours de la prochaine année, la majorité des répondants nous disant que c'est le cas au sein de leur organisation », a déclaré David Eason, chef de la direction de Berkeley Payment Solutions. Par conséquent, nous voyons de plus en plus d'entreprises canadiennes adopter des programmes d'encouragement personnalisés pour les employés afin de motiver et de fidéliser leurs employés et, en fin de compte, d'améliorer le rendement global de l'entreprise. »
Pourtant, malgré le nombre élevé d'employeurs offrant des incitatifs, 36 % des répondants ont déclaré qu'ils ne savaient pas si, ou ne croient pas, leurs programmes incitatifs pour les employés motivent tous les groupes d'âge cibles au sein de leur organisation. Et 74 % ont reconnu qu'il est difficile d'élaborer des programmes incitatifs qui motivent une main-d'œuvre multigénérationnelle.
Lorsqu'il s'agit de motiver certaines catégories d'âge, 46 % ont déclaré que tous les groupes générationnels, y compris les adultes (67 ans et plus), les baby-boomers (48 à 66 ans), les membres de la génération X (33 à 47 ans) et les milléniaux (32 ans et moins) sont tout aussi difficiles à gérer pour ce qui est de choisir l'incitatif le plus approprié à offrir. Parmi ces groupes, les milléniaux étaient perçus comme les plus difficiles à motiver avec des incitatifs (21 %), suivis des baby-boomers (16 %), des adultes matures (9 %) et des membres de la génération X (8 %).
Parmi les répondants qui ont indiqué ne pas utiliser d'incitatifs, les contraintes budgétaires sont demeurées la principale raison, 46 % des répondants en 2011 et 2012 signalant un manque de budget. De même, parmi les répondants qui prévoient réduire ou éliminer les incitatifs au cours des 12 prochains mois, 33 % ont indiqué que c'était dû à une réduction ou à l'absence de budget.
Cet article a été publié dans Avantages Canada