Au cours des deux dernières années, les entreprises canadiennes ont considérablement augmenté leur recours aux programmes d'encouragement des employés d'entreprise, selon l'Enquête canadienne sur les tendances en matière d'incitatifs de 2012 réalisée par Berkeley Payment Solutions. Malgré l'incertitude économique persistante, la majorité des cadres supérieurs et des gestionnaires de programmes ont confirmé qu'ils n'avaient pas l'intention de réduire les budgets de leurs programmes incitatifs au cours des 12 prochains mois.
Le sondage a été mené auprès de 767 professionnels canadiens provenant d'organismes de services de marketing, de sociétés de mesures incitatives, de cabinets de consultants en RH et d'organisations œuvrant dans tous les secteurs et secteurs. Elle a été menée en mai 2012.
Le sondage de cette année montre une augmentation constante d'une année à l'autre du nombre d'organisations qui utilisent des incitatifs pour les programmes destinés aux employés. Plus particulièrement, le sondage révèle une augmentation de 46 % par rapport à 2010 (et de 21 % par rapport à 2011) du nombre d'entreprises ayant recours à des programmes d'incitatifs pour les employés - plus des trois quarts (82 %) des répondants déclarant avoir utilisé des incitatifs pour les employés.
Lorsqu'on leur a demandé comment ils ont utilisé les programmes incitatifs, les autres utilisations comprennent les programmes de vente et de canaux (38 %), les programmes de marketing (37 %), les recommandations de nouveaux clients ou employés (34 %), les concours et les loteries (28 %), les programmes de fidélisation et d'appréciation de la clientèle (27 %) et les programmes de fidélisation de la clientèle (14 %).
« Notre recherche montre que l'augmentation de la motivation des employés demeure une priorité de la direction au cours de la prochaine année, la majorité des répondants nous disant que c'est le cas au sein de leur organisation », a déclaré David Eason, chef de la direction de Berkeley Payment Solutions. Par conséquent, nous voyons de plus en plus d'entreprises canadiennes adopter des programmes d'encouragement personnalisés pour les employés afin de motiver et de fidéliser leurs employés et, en fin de compte, d'améliorer le rendement global de l'entreprise. »
Le sondage de cette année révèle un engagement continu et généralisé à l'égard de l'utilisation des programmes incitatifs, les deux tiers (66 %) des répondants confirmant avoir utilisé des incitatifs, et plus des trois quarts (86 %) ont indiqué que le nombre de programmes qu'ils mettent en œuvre a augmenté ou est resté le même au cours des trois dernières années. Et conformément aux résultats des années précédentes, la majorité des répondants (59 %) croient avoir acquis un avantage concurrentiel par rapport à la concurrence grâce à ces programmes.
Parmi les répondants qui ont indiqué ne pas avoir recours à des incitatifs à l'heure actuelle, les contraintes budgétaires sont demeurées la principale raison, le même nombre de répondants (46 %) en 2011 et 2012 invoquant le manque de budget comme justification. De même, parmi les répondants qui mettent actuellement en œuvre des programmes incitatifs et qui prévoient de les réduire ou de les éliminer au cours des 12 prochains mois, un tiers (33 %) ont indiqué que c'était dû à une réduction ou à l'absence de budget. 10 % des entreprises en 2012 (en baisse par rapport à 20 % en 2011) prévoient réduire leur budget au cours de la prochaine année.
Plus du tiers (36 %) des répondants ignorent ou ne croient pas que leurs programmes d'encouragement pour les employés motivent tous les groupes d'âge cibles au sein de leur organisation. Près des trois quarts (74 %) des répondants ont reconnu qu'il est difficile d'élaborer des programmes incitatifs qui motivent une main-d'œuvre multigénérationnelle. Lorsqu'il s'agit de motiver certaines catégories d'âge, près de la moitié des répondants (46 %) ont indiqué que les groupes générationnels, y compris les adultes (67 ans et plus), les baby-boomers (48 à 66 ans), les membres de la génération X (33 à 47 ans) et les milléniaux (32 ans et moins) sont tout aussi difficiles à gérer pour ce qui est de choisir l'incitatif le plus approprié à offrir. Parmi ces groupes, les milléniaux étaient perçus comme les plus difficiles à motiver avec des incitatifs (21 %), suivis des baby-boomers (16 %), des adultes matures (9 %) et des membres de la génération X (8 %).
Cet article a été publié dans Le monde au travail